Yahoo/Inktomi sur
Dogpile
1er septembre -- InfoSpace a renouvelé
son métachercheur Dogpile. Son
renouvellement donne deux
résultats différents avec Yahoo et Google. Or, Yahoo!
utilise encore Google sur son site. Le test a été fait
avec le mot «enfiroiper» mis dans la balise Description de quatre
pages de mon site. Le résultat de Yahoo!
sur Dogpile concorde avec celui de MSN.
Google à 5 milliard
2 septembre -- Depuis le 30
août, le nombre d'URL du catalogue Web de Google a fait un bond de
2 milliards passant de 3,4 milliards à 5,2 milliards.
Le 7 septembre, Google inc. fêtera son cinquième
anniversaire. Il semblerait bien que la société se prépare
à un grand coup. Déjà, celui-ci dépasse
toutes les mises à jour connues.
Note: Après le 7
septembre, le développement de Google s'est arrêté,
pire il a régressé.
La logique de Gigablast
3 septembre -- Le 1er septembre, Gigablast a introduit ses opérateurs
logiques: OR, AND, AND NOT. Leur mode d'emploi a été
ajouté à sa page
d'aide. A ces trois opérateurs, il en a ajouté un
autre qui n'a reçu aucune explication: OR NOT.
Note: Le duo OR NOT a été retiré
quelques semaines plus tard.
Google fait des vagues - 3 septembre
En ce début de septembre, Google fait parler de lui.
Commençons avec
la perle avocassière. Le cabinet d'avocats de Kazaa a demandé
à Google d'enlever des sites promouvant le téléchargement
du logiciel Kazaa lite, la version sans publicité ni de logiciel espion.
La note émanant du cabinet mentionne 15 sites à retirer.
Belle publicité pour ces 15 sites. Nous n'avons plus besoin
d'aller sur Google pour les consulter. D'ailleurs, Google recense
des milliers de sites pouvant télécharger le logiciel sans
oublier celui de Branchez-vous!
Source: Branchez-vous!
Du côté
commercial, Overture intente une injonction contre le fournisseur d'accès
internet allemand T-Online. T-Online semble avoir retiré cavalièrement
les liens commerciaux d'Overture pour les remplacer par ceux de Google
sur son portail. Overture veut faire un exemple de cette affaire.
Les trois coups ont résonné, la farce est commencée.
Source: Le journal
du Net
Google fait parler de
lui à travers ses concurrents.
Depuis ces dernières années, Google est le préféré
de la presse. Quelques journalistes ont fait valoir qu'il n'y avait
pas que Google sur le web. Le Washington
Post a jeté son dévolu sur Dogpile qui vient de faire sa
mise à jour, le site TheWBALChannel.com
fait appel à InfoPlease, un journaliste de Jakarta
Post préfère MSN en conjonction avec Internet Explorer
et celui de TechNewsWorld
vante Teoma.
Dans l'antre de Google, la société améliore la rapidité
de son service de recherche d'images plus particulièrement en se dotant
du logiciel NetScaler. Ce logiciel sert aussi de chien de garde de
première ligne pour arrêter toutes intrusions.
Source: ComputerWorld
Plus mondain, les fondateurs
Sergey Brin et Larry Page font partie des jeunes gens les plus riches. Leur
cassette contient pas moins de à 900$ millions de dollars chacun.
En comparaison, David Filo et Jerry Yang de Yahoo! sont milliardaires.
Source: Fortune
Enfin, n'oublions pas
de souhaiter un bon anniversaire à la société cendrillon
qui fêtera ses cinq années de bouleversement du web le 7 septembre
en lisant l'article de USA
Today paru le 26 août.
Études: Lacunes en recherche chez les étudiants
9 septembre -- Au début
du mois d'août, la CREPUQ (Conférence des recteurs et des principaux
des universités du Québec) a publié une étude
intitulée Étude sur les connaissances en recherche documentaire
des étudiants entrant au 1er cycle dans les universités québécoises.
Cette étude est fort instructive. Voici les constats:
- Le tiers des répondants ne peuvent identifier
les concepts pour élaborer une requête.
- Le deux tiers des répondants ne savent pas utiliser
l'opérateur logique «OU».
- La moitié des répondants n'utilise
pas l'encyclopédie pour aborder une question.
- Le cinquième des répondants ne font pas
la différence entre un catalogue de bibliothèques et une base
de données.
- La moitié des répondants ne distinguent
pas un métachercheur d'un automate de recherche.
- Les trois-quarts des répondants ne savent pas
évaluer la qualité d'un site.
- Les trois-quarts des répondants ne savent quand
il faut citer une document.
L'étude
révèle que plusieurs répondants associent les connaissances
informatiques à l'informatique documentaire. «Les étudiants
semblent croire que les connaissances en informatique et les connaissances
en recherche documentaire font appel aux mêmes habiletés.»
(page 66).
Enfin, il y a confusion
terminologique entre catalogue de bibliothèque, «moteurs de
recherche» et «bases de données [spécialisées]».
Ce qui est troublant
dans cette étude est que les auteurs confondent un répertoire
comme Yahoo et un «moteur de recherche» en posant ces deux
énoncés : «Pour trouver à l’aide d’un moteur
de recherche comme Yahoo des documents sur « L’impact de l’amincissement
de la couche d’ozone sur la santé... », j’utilise les mots»
(page 38) et «Un moteur de recherche tel Google ou Yahoo, ne permet
pas de trouver...» (page 51). Notez la double confusion, Yahoo
utilise Google en complément à son répertoire. Enfin,
Yahoo est nommé «répertoire» une seule fois (page
49) mais absents des énoncés. Peut-on vraiment s'étonner
de la confusion entre les outils de recherche chez les étudiants
lorsque les spécialistes sont tout aussi confus?
-------------
Référence du document:
Diane Mittermeyer et Diane Quirion. Étude
sur les connaissances en recherche documentaire des étudiants entrant
au 1er cycle dans les universités québécoises.
(Montréal, CREPUQ, 2003). 111 p.
Résumé de l'étude.
Marie-Andrée Chouinard (Page consultée le 9 septembre).
«La bibliothèque
pour les nuls» [En ligne] in Le Devoir, 9 septembre
2003. http://www.ledevoir.com/2003/09/09/35692.html
Google fête - 9 septembre
9 septembre -- Google
se fête en mettant son logo sur sa page d'accueil. Et non, ce
n'est ni le 7 ni le 8 comme plusieurs sites ont affirmé en s'appuyant
sur l'histoire donnée par Google. Il semblerait bien qu'il y ait
confusion sur son jour anniversaire même chez Google. Google se
fêterait-il en retard?
Quoi qu'il en soit,
l'aventure de ce qui allait devenir Google a commencé avec la rencontre
de Larry Page et de Sergey Brin en 1995. Ils suivaient tous deux un
programme post-universitaire en informatique à l'Université
de Stanford. Ils entreprennent de créer un nouvel automate
de recherche basée sur les relations entre les hyperliens à
partir de vieux PC. Leur prototype, appelé «BackRub»,
est créé dans leur chambre d'étudiants qui devient vite
petite. L'Université héberge BackRub et les étudiants
le testent. En 1998, ils lèvent des fonds de près 1
millions de dollars US auprès de la famille, d'amis et de trois investisseurs
de Silicon Valley. En septembre de la même année, ils
emménagent dans la maison d'une de leur amie Susan Wojcicki. Ils
louent le garage et peu à peu, ils investissent toute la maison. «BackRub»
est rebaptisé Google, de googol, terme désignant 10 à
la puissance 100. En 1999, devant le succès universitaire et
sa fulgurante renommée dans le milieu à travers le web, des
capitaux sont injectés par des investisseurs privés. L'année
suivante, les deux larrons contactent un ami pour leur proposer Google.
Cet ami est David Filo, le fondateur de Yahoo!
Pour en savoir plus
Google inc. (Page consultée le 9 septembre). Google History. [En
ligne]. 2003. http://www.google.com/corporate/history.html
Jefferson Graham.(Page consultée le 9 septembre). The
search engine that could [En ligne] USA Today, 26 août
Neil Swidey.(Page consultée le 9 septembre). «A Nation
of Voyeurs» [En ligne] Globe Magazine, February 2, 2003.
Wayback Machine recherche plein texte
11 septembre -- Wayback Machine a pour
mission d'archiver tous les sites web. Il est destiné principalement
aux universitaires, aux étudiants et aux historiens, plus largement
au public. Ses archives remontent jusqu'en 1996. Son index comprend
plus de 30 milliards de pages avec une taille de 300 téraoctets
de données. En comparaison, Google a 3,3 milliards de pages.
Sa méthode de recherche est basée
sur l'URL. Son formulaire
comprend une caractéristique intéressante, soit la conversion
des pages en format PDF.
Le 3 septembre, Wayback Machine s'est équipé
d'un module de recherche plein texte nommé Recall. Ce module
de recherche en test a été créé bénévolement
par Anna Patterson de l'Université de Stanford, pépinière
d'informaticiens d'où est issu Google entre autres.
Jusqu'à maintenant, 11 milliards
de pages sur 30 milliards ont été indexés.
Ni le module de recherche plein texte
Recall ni un hyperlien explicite ne sont sur la page d'accueil. Il
est accessible par l'hyperlien Web du menu et par le logo Wayback Machine
à cette adresse: http://www.archive.org/web/web.php.
Le module de recherche plein texte
a un formulaire de recherche moins développé que celui par
adresse URL. Il comprend une case de recherche pour la requête
et une recherche par intervalles de dates. La requête par défaut
est l'expression par exemple les prénom et nom d'une personne.
Si le logiciel ne trouve pas l'expression, il isole les mots. Le
classement du résultat de recherche est par pertinence et non par
«notoriété».
Le résultat de recherche comprend
deux graphiques et une liste de quelques pages. Il n'y a pas l'option
de groupement des pages d'un site. La page a une colonne à droite
qui donne les statistiques sur le nombre de pages qui contient le ou les
mots de la requête. Suivent quatre options de précision
de requêtes: listes de termes associés, variantes orthographiques,
catégories et sujets. Les catégories et les sujets ne
sont pas encore au point. A la requête «AlltheWeb»,
la catégorie «real estate» apparaît. Parmi
les sujets, ce sont «aldult» (sic) et «illinoi» (sic)
qui sont affichés. Ces options sont performantes lorsque les
pages ont un seul sujet. Elles sont appropriées pour des recherches
sur une entreprise qui déclinent des catégories de produits.
Bref, le formulaire de recherche est
nettement incomplet d'autant qu'il n'y pas de lien pour retourner à
l'accueil de Wayback Machine à moins d'utiliser le lien Feedback.
Rappelons qu'Alltheweb s'est associé
à Wayback Machine pour l'accès aux archives d'un site.
Enfin, un diaporama est disponible
pour en connaître plus sur Recall.
Citation de la semaine: Faire le djihad
14 septembre -- «Les
candidats au djihad n'ont pas à s'en faire : Internet se charge de
leur trouver des correspondants. Si l'on tape, par exemple, dans le moteur
de recherche Google, « Faire
le djihad », on reçoit, en vrac, plus de 8 000 réponses.»
est-il écrit dans le Figaro Magazine
du 6 septembre.
En fait, Google recense environ 54 pages ayant la phrase
« "Faire
le djihad" ».
Il faut utiliser le
formulaire
de recherche en inscrivant le groupe de mots dans la case de recherche
de l'expression exacte ou mettre le groupe de mots entre guillemets anglais
pour trouver une expression.
Web sémantique: journée d'étude
15 septembre -- Le 14 octobre prochain se tiendra une journée
d’étude intitulée Le Web sémantique : de nouveaux
enjeux documentaires ? à Paris dans le Socle de la Grande Arche
de la Défense. Elle est organisée par l’Association
des professionnels de l’information et de la documentation (ADBS) et l’IUT
de Paris 5. Voici un extrait du programme:
«Le web sémantique
est un ensemble de concepts et de technologies qu'il importe de s'approprier
dès aujourd'hui, d'autant plus que les professionnels de l¹information
disposent d¹un ensemble de savoirs et de savoir-faire particulièrement
adapté à cette nouvelle étape du web. Ils sont ainsi
à même d'être les partenaires de nouvelles collaborations.
Rassemblant des spécialistes de l'information, des chercheurs et des
industriels, cette journée d¹étude s'adresse à
la fois aux professionnels de l'information et aux chercheurs du domaine
: au-delà de la nécessaire connaissance des concepts, des solutions
déjà opérationnelles et des outils de demain, l'objectif
de cette rencontre est d'avancer ensemble dans la réflexion, pour
esquisser de nouvelles formes de partenariat. Tel sera l'objet de la table
ronde qui clôturera cette journée.»
Renseignements : ADBS, Brigitte Tartavez
25 rue Claude Tillier - 75012 Paris
Tél. 01 43 72 99 80 - Fax 01 43 72 30 41
brigitte.tartavez@adbs.fr
Quand l'info est obsolète
16 septembre -- Quand
on consulte un site, même celui de DSI, l'information peut être
obsolète. L'obsolescence d'une information ne signifie pas qu'elle
est fausse mais qu'elle n'a pas été mise à jour. Par
exemple, certaines informations de l'étude sur les automates de recherche
de DSI de 2001 sont périmées. Les utiliser pour un article
sans indiquer la date pourrait tromper le lecteur. L'article intitulé
Optimiser le référencement de votre
site et publié le 15 septembre s'appuie sur de l'information
dépassée. Apparemment, le journaliste a consulté
le site Abondance et a utilisé de l'information obsolète sans
la faire valider.
Voici quatre affirmations qui ne sont plus vraies :
1. «...de nombreux
moteurs de recherche utilisent principalement deux balises META: description
et keywords (mots clés)». En fait, aucun des grands
automates de recherche n'utilisent la balise «keywords». En
juin, elle avait été testée avec le québécisme
«enfiroiper»
et seul Inktomi la reconnaissait. Le même test a été
mené au début de septembre et Inktomi ne réagissait
plus à la requête à moins que le mot ne soit associé
à un autre mot unique à la page ( « enfiroiper
saviez-vous » ). Cela devient une entreprise aléatoire
que de s'appuyer sur la balise «keywords» pour optimiser une
page. Il est possible que prochainement Inktomi délaisse complètement
cette balise.
Cette caractéristique
d'Inktomi pourrait être utilisée à d'autres fins, par
exemple comme mot de passe pour accéder à une page web anodine
dont l'information à transmettre est insérée dans une
balise de commentaire visible dans la source de la page et invisible aux
robots et sur la page même.
2. «...en l'absence
de balise META description, AltaVista
utilise les tout premiers mots de la page lorsqu'il renvoie les résultats
d'une recherche...». AltaVista n'utilise plus ce format d'affichage.
Il a repris le format du mot en contexte (kwic) devenue la norme.
3. «La balise
description vous permet de décrire votre page en une ou deux phrases.
De nombreux moteurs de recherche utilisent ces informations lorsqu'une
liste de résultats de recherche est renvoyée.»
En fait, seul AlltheWeb affiche pleinement la balise description.
AltaVista, Google et Inktomi en affichent une partie sous le format
du mot en contexte.
4. «... Excite n'utilise pas la balise META
keywords pour indexer les sites. Néanmoins, il
utilise la balise META description pour générer le résumé
du site.» Excite n'existe plus en tant qu'automate de recherche.
Il utilise maintenant un métachercheur d'InfoSpace.
Avant d'utiliser de
l'information d'un site, il est important de la faire valider par l'auteur
du site ou par croisement avec un autre site. Sinon, il est important
de valider soi-même l'information. L'auteur de l'article aurait
pu tester les trois dernières affirmations facilement vérifiables.
Indiquez aussi la référence, la date de consultation
et la date de la page pour permettre au lecteur de le mettre en contexte.
Enfin, il faut tenir compte de la forme. Un carnet web n'est
pas exempt d'erreurs. En général, il est écrit
sous une forme éditoriale et il a un caractère officieux.
Yahoo: 5 nouveaux sites de recherche
16 septembre -- Cinq sites de recherche sont entrés
dans le répertoire Yahoo!
: ChoiceX, MERLOT, Nutch, Sootle et UniXL.
ChoiceX est un répertoire britannique.
Il couvre l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne
et les États-Unis. Il a intégré un système
de notations qui devient une tendance.
MERLOT ou Multimedia Educational
Resource for Learning and Online Teaching et UniXL sont des répertoires
destinés à la gent universitaire. MERLOT comprend 7 rubriques:
Arts, Affaires, Education, Humanités, Mathématiques, Science
et technique et Sciences sociales. UniXL liste 12 rubriques: Affaires
et économie, Ingénierie, Sciences de la santé, Humanités,
Technologie de l'information, Droit, Sciences de la vie, Mathématiques,
Sciences moléculaires, Répertoires, Collèges et Universités,
Développement régional.
Sootle est un nouvel automate
qui comprend 10,043,214 documents. Il a un formulaire de recherche
qui n'était pas disponible au moment de la consultation du site. Le
robot se nomme Sootlebot. Il a une page de soumission.
Enfin, Nutch
est l'automate à code source ouvert. Son introduction est
prématurée; il n'est pas encore opérationnel.
Google fait chercher Froogle
17 septembre -- Après
avoir modifié Froogle, Google le met plus accessible. Une nouvelle
case dans le formulaire de recherche de Google destinée à
Froogle est apparue furtivement. Froogle a déjà un formulaire de recherche
qui lui est propre. Faut-il croire qu'il n'est pas suffisant. Google
aurait avantage à ajouter un onglet à sa page d'accueil, si
ce n'est davantage. Après tout, Google est devenu un portail
de recherche sans se l'avouer avec sa douzaine de services.
Un concours pour Google - 17 septembre
Google reprend la formule
du concours nommé Google
Code Jam 2003. Cette fois-ci, c'est pour résoudre un problème
lié à la gestion de plus de 3 milliards d'adresses, si ce n'est
de plus de 5 milliards. Malgré ses ressources humaines comprenant
plus de 60 docteurs en technologie de l'information, Google a besoin de
faire appel à des informaticiens externes. Quelle ironie!
L'enregistrement commencera
le 1er octobre et se terminera le 15 octobre. Le concours comprendra
quatre tours: la qualification qui retiendra 500 participants. Ces
500 participants compétitionnenont dans le 1er tour. 250 y seront
éliminés. L'autre moitié entrera dans le 2ème
tour. Vingt-cinq d'entre eux auront à concourir pour les 4 places
donnant droit aux lauriers. Les prix sont: 10,000$US pour la première
place, 5,000$US pour la deuxième, 3,500$US pour la troisième
et 1,250$US pour la quatrième place. Tous les autres finalistes
recevront 250$US.
Google a vraiment le chic de se faire du capital de sympathie.
Si ce concours est pour dépanner Google, les prix sont dérisoires.
Gigablast se lance dans le web sémantique
18 septembre -- Matt Wells vient d'annoncer
que son automate Gigablast supportera
sept balises méta (les « meta tags ») qui sont autant
de préfixes de recherche. Ces balises pourraient être une
amorce du web sémantique s'il n'y a pas d'abus. Ces balises sont:
<meta name="zipcode" content="87112,87113,87114"> <meta name="city" content="albuquerque, abq, rio rancho"> <meta name="state" content="new mexico"> <meta name="country" content="usa, united states of america"> <meta name="author" content="matt wells"> <meta name="language" content="english"> <meta name="classification" content="products,product">
La première balise,
«zipcode», indique que Gigablast s'est orienté à
desservir les États-Unis. Cette zone géographique influence
la dernière - la « classification ». Les cinq balises
ne causent aucun problème. C'est la «classification»
qui peut faire dévier les bonnes volontés. Pour qu'elle
soit optimale, la recherche par classification doit s'appuyer sur un outil
de référence universel sinon régional. Elle doit
être accompagnée d'un commentaire fournissant le titre de cet
outil et l'adresse URL. En Amérique du Nord, cet outil est le
Système
de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN).
Pour la classification non commerciale, il y a deux systèmes
de classification reconnus: celle de la Bibliothèque
du Congrès et celle de Dewey. Le
répertoire Yahoo
en français - ou Yahoo! en anglais -
pourrait devenir un outil de classification universel.
Il en est ainsi pour
les pays et la langue qui doivent utiliser les codes ISO. Pour les
pays, la norme est ISO
3166; pour la langue la norme est ISO
639. (Voir aussi le Usuels de SIRIUS
: Codes pour la représentation des noms de pays et les Usuels de SIRIUS
: Codes pour la représentation des noms de langues). Voir
aussi HTML META, REL and REV
Tags et le générateur
de «meta tags» de Vancouver Webpages.
Nous avons tous intérêt,
y compris les webmestres commerciaux, a utilisé honnêtement
des outils communs.
Gigablast, mise à
jour
Matt Wells a annoncé
dans son carnet Rants & Raves
une mise à jour plus rapide et l'objectif de 400 millions de pages
pour la fin de l'année ou plus tôt.
WebFountain arrive
18 septembre -- IBM et
Dow Jones/Reuters mettront en ligne sur le site Factiva la technologie de recherche WebFountain
développée aux laboratoires des recherches d'IBM à
Almaden, États-Unis. Factiva est un service d'abonnement à
des bases de données d'affaires. Selon l'article publié
sur CRN, WebFountain extrairait des noms propres - personnes, entreprises,
organismes... - et s'en servirait comme base contextuelle au classement des
documents.
L'application grand
public pourrait être prometteur. Sa percée dans ce marché
pourrait être freinée si la recherche est tarifée à
moins d'amener un nouveau modèle d'affaires.
Source: Barbara Darrow, IBM
WebFountain surfaces in fee-based search service. CRN, 18 septembre.
Ajout du 19 sept. Article en français: IBM
dévoile un nouveau système de recherche et de tri
Les maths de Google
19 septembre -- Google
a ajouté une page donnant le mode d'emploi de sa calculatrice.
Il a mis en connaissance de cause un mode d'emploi incomplet. Ce
qui permettra à des férus de math de le compléter sur
le web. Par conséquent, cela donnera à Google de la
publicité gratuite et fera vendre quelques livres de plus sur le
sujet. Google a le secret des secrets.
Google Search by location
23 septembre -- Google
vient d'ouvrir un autre service dans son labo appelé Google Search by location. Ce
service est destiné à la localisation de commerces
aux Etats-Unis. Ce service n'est pas une innovation. Northern
Light l'avait déjà et couvrait tout le web, et non seulement
les États-Unis.
Google: mise à jour de la barre d'outils en français
25 septembre -- La barre d'outils de Google en français
est sortie aujourd'hui. Elle intègre deux nouveautés
de la version en anglais: le blocage des fenêtres «pop-up»
et la limitation à la recherche d'un pays.
Le 24 septembre, l'Espagne
et la Suède ont rejoint la famille
de Google.
Le 22 septembre, Google
s'est mis à la «géorecherche».
En faisant une recherche sur le sujet, une coïncidence s'est
révélé. En 2002, Google lançait un
concours dont le gagnant avait imaginé un méthode de «géorecherche».
C'est ce projet qui est dans le laboratoire d'essai de Google. La
même année, le site Lasoo disparaissait. Google aurait
été le concurrent direct de Lasoo. Aujourd'hui, Google
n'a plus de concurrents dans cette niche. D'autres sociétés
ont une «géorecherche», mais pas sous cette forme.
A lire:
Dany Sullivan. Lasoo Makes
Geosearching Visual. Search Engin Watch, 4 juin 2001.
Geosearch
Wins Google Contest, GIS Lounge, 3 juin 2002
Bibliothèque et Google Answers
29 septembre -- Une étude
empirique a été menée par des bibliothécaires
de l'Université Cornell. L'étude intitulée Google meets
eBay compare les réponses de 24 questions de leur service de référence
à celui de Google
Answers. La conclusion est intéressante: le service de
référence offert par les bibliothécaires et par Google
Answers est équivalent avec un léger avantage en faveur des
bibliothécaires. Ce léger avantage devient appréciable
en sachant qu'il est gratuit.
Des bibliothèques
publiques offrent ce service par formulaire web et par courriel, en plus
du service téléphonique. Par exemple, celui du Regroupement
des centres régionaux des services bibliothèques publiques
se nomme Info-Biblio.
La bibliothèque de l'École polytechnique de Montréal
a un formulaire
de référence sur son site web pour sa clientèle.
Aux États-Unis, des bibliothèques ont des services de
références non seulement par formulaire web,
mais aussi par clavardage.
Les Cyberbibliothécaires à
votre service
29 septembre -- Un nouveau site a été
ouvert le 23 septembre: les Cyberbibliothécaires. Il s'agit
du volet éducatif de l'usage d'Internet pour les jeunes du réseau
Éducation-médias. Il comprend deux parties. La
première est destinée aux bibliothécaires et la seconde
au public.
La partie professionnelle comprend trois
documents: Gérer
Internet à la bibliothèque, Trousse
de communication et de promotion et Ateliers
La Toile et les jeunes pour les bibliothécaires.
La seconde partie a six documents dont Recherche
et authentification de l'information dans Internet.
Cependant, certaines informations ne
sont pas à jour entre autres celles de la page Comment
chercher dans Internet de façon efficace ? Avant de commencer...
concernant les opérateurs booléens. «La
plupart des moteurs de recherche (parfois même ceux dont l'interface
a été traduite) utilise la forme anglaise : AND, OR et
AND NOT », est-il écrit. En fait, l'opérateur
SAUF se traduit par AND NOT (AltaVista), - (Google) et ANDNOT AlltheWeb).
Statistiques d'août: MSN.ca toujours en tête
29 septembre -- Les
statistiques
de fréquentation des sites canadiens français du mois d'août
n'ont pas révélé de fluctuation notable. La fréquentation
des sites de recherche est demeurée stable. MSN tient toujours
ses 2 millions, suivi de Sympatico, Google, La Toile du Québec, Yahoo
et GlobeTrotter. Seul Yahoo! se démarque avec une progression
de 10%, le ramenant à son état du printemps.
Source: Infopresse
Kaltix revient au bercail
30 septembre -- Kaltix
est une jeune entreprise créée en juin 2003 issue du groupe
de travail dédié à l'amélioration de l'algorithme
de classement PageRank de Google à l'Université de Stanford.
L'objectif de Kaltix est de personnaliser la recherche.
Kaltix avait ouvert son site, maintenant
fermé et redirigé vers Google qui vient de l'acheter.
Sans aucun doute, la
prochaine bataille sera la personnalisation poussée de la recherche
consistant à établir un profil utilisateur. Le profil contiendra
des données personnelles telles que les habitudes de navigation.
On peut croire aussi qu'il pourrait contenir des noms d'utilisateur
et des mots de passe pour l'accès à des sites commerciaux ou
aux archives de publications. Cette prochaine étape de la recherche
devra se faire dans un cadre sécurisé. Les profils d'utilisateur
sont utilisés depuis plusieurs années mais non pas encore été
appliqués à la recherche web. Yahoo! offre ce cadre sécurisé
avec son service Mon Yahoo! Nous devrions voir un service semblable
avec Mon Google qui serait relié à la barre d'outils. Cette
barre d'outils est un enjeu capital pour la fidélisation. Elle
permet de faire une recherche à partir du bureau sans se rendre sur
le site de recherche. Microsoft est entré dans cette course
qui intégrera la recherche et la gestion de l'information dans son
prochain système d'exploitation.
Source:
Google. Google
Acquires Kaltix Corp. Communiqué, 30 septembre 2003
Stefanie Olsen. Searching for the personal
touch in CNET News.com, 11 août 2003
Martin LaMonica. Microsoft
to reveal more Longhorn details in CNET News.com, 29 septembre
2003
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